La victoire en trompe-l’oeil de la gauche sur la nationalisation d’EDF
Contre l’avis du gouvernement, l’Assemblée nationale a adopté jeudi en deuxième lecture un texte pour « protéger EDF d’un démembrement ».
Contre l’avis du gouvernement, l’Assemblée nationale a adopté jeudi en deuxième lecture un texte pour « protéger EDF d’un démembrement ».
Le Conseil constitutionnel a ouvert la voie jeudi à l’inscription du projet de loi de programmation militaire à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, en validant l’étude d’impact l’accompagnant, dont les oppositions contestaient la « sincérité ».
Les neuf Sages rendront leur décision vendredi 14 avril. sur la réforme des retraites. Le Conseil constitutionnel va devoir s’assurer qu’il n’y a pas de vice de forme et pas d’atteinte flagrante aux droits et libertés fondamentales.
Après avoir jugée « insincère » l’étude d’impact du texte budgétaire visant à financer nos armées, les parlementaires ont rejeté la nomination de Boris Ravignon à la tête de l’Ademe. Dernières escarmouches en date dans une liste qui s’allonge.
Les dernières semaines nous ont montré un Parlement qui légifère (mal) dans le bruit et la fureur, avec la réforme des retraites. Mais une fois que les médias s’éloignent et que le travail normal reprend son cours, cela donne une bien meilleure image du Parlement, qui mérite d’être mise en valeur.
Le site internet de l’Assemblée nationale a été indisponible une grande partie de la journée du lundi 27 mars.
La motion de censure déposée par le groupe Liot n’a pas été adoptée à l’Assemblée pour seulement 9 voix.
La réforme des retraites a permis de montrer la profondeur de l’arsenal dont dispose le gouvernement, pour que le Parlement adopte les textes qu’il souhaite (et accessoirement, bloquer les initiatives intempestives).
Examinée ce mardi à l’Assemblée nationale, la proposition de loi visant à assortir d’une peine d’inéligibilité automatique toute condamnation pour violences conjugales a été rejetée. Le texte était porté par la patronne des députés Renaissance, Aurore Bergé, en réaction à l’affaire Quatennens.